La succession ab intestat se fait en appliquant les règles de droit successorale de l’État.
Les héritiers sont alors déterminés en fonction deux critères :
Les héritiers les plus proches du défunt sont les premiers bénéficiaires : conjoint, enfants et parents. D’autres membres plus éloignés de la famille peuvent également être considérés.
Dès lors que les héritiers auront été désignés, les biens seront répartis par le tribunal, conformément à la loi.
Le conjoint survivant devient héritier réservataire sauf s’il y a des descendants directs.
Selon l’article 757 du Code civil, en présence d’un ou de plusieurs enfants commun entre le défunt et son époux, le conjoint survivant aura droit à un quart en plein ou la totalité en usufruit sur les biens existants au jour du décès. Il pourra choisir entre ces deux options dans un délai de 3 mois.
Si un ou plusieurs enfants sont uniquement issus du défunt, le conjoint survivant n’aura droit qu’à un quart en pleine propriété de la succession.
Si les deux parents du défunt sont en vie au jour du décès, ceux-ci auront droit à un quart en pleine propriété de la succession. Le conjoint survivant aura l’autre moitié des biens existants. Dans le cas où l’un des deux parents est en vie, l’époux du défunt pourra posséder trois quart en pleine propriété restants. Et, si les deux parents du défunt sont décédés, le conjoint survivant récolte donc la totalité de la succession.
Les collatéraux privilégiés correspondent aux frères et sœurs du défunt, ainsi que leurs enfants. Ceux-ci ne présentent aucune réserve sur la succession en cas de conjoint survivant.
Les héritiers ab intestat sont les personnes de la famille du défunt ainsi que de son conjoint survivant. Les enfants naturels ou adultérins sont aussi inclus.
Mais alors, qui sont les héritiers ab intestat ? En l’absence de conjoint survivant, 4 ordres d’héritiers sont alors définis :
Le droit temporaire au logement offre au conjoint le droit d’habiter gratuitement pendant 1 an dans le logement appartenant aux époux ou en totalité au défunt.
S’ il s’agit d’un logement appartenant pour partie indivise au défunt ou qu’il était en location, alors le conjoint survivant sera remboursé, par la succession, des loyers ou des indemnités d’occupation pendant une année, en fonction de l’acquittement.
Le droit viager au logement est un droit tacite qui assure au conjoint survivant la possibilité de continuer à occuper le domicile conjugal, tout en conservant les biens qui le meuble, jusqu’à son décès. Ce n’est qu’après le décès du conjoint survivant que les héritiers pourront obtenir leur droit de succession sur ce bien immobilier.
En termes de biens immobiliers, il existe deux régimes protecteurs dont peut bénéficier le conjoint survivant.
Le droit temporaire au logement offre au conjoint le droit d’habiter gratuitement pendant 1 an dans le logement appartenant aux époux ou en totalité au défunt.
S’ il s’agit d’un logement appartenant pour partie indivise au défunt ou qu’il était en location, alors le conjoint survivant sera remboursé, par la succession, des loyers ou des indemnités d’occupation pendant une année, en fonction de l’acquittement.
Le droit viager au logement est un droit tacite qui assure au conjoint survivant la possibilité de continuer à occuper le domicile conjugal, tout en conservant les biens qui le meuble, jusqu’à son décès. Ce n’est qu’après le décès du conjoint survivant que les héritiers pourront obtenir leur droit de succession sur ce bien immobilier.
Les droits successoraux des héritiers ab intestat sont les mêmes que pour les héritiers désignés par un testament :
Droit de contester le testament.
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