Au décès d’une personne, un inventaire de ses biens immobiliers et financiers sont réalisés afin de définir la part de succession qui revient à chaque héritier indiqué par le défunt dans son testament.
Les immeubles, les meubles, les comptes bancaires, l’épargne et les portefeuilles de titres représentent le patrimoine de la personne décédée. C’est ce qui sera pris en compte pour le calcul des droits de succession. La valeur de ces biens sera estimée au prix auquel ils auraient pu être vendus à la date du décès.
La transmission des biens est soumise à l’impôt sous la forme de droits de succession. De ce fait, elle doit obligatoirement être déclarée à l’administration fiscale.
À savoir également que l’héritier ou le légataire peut refuser une succession et donc, ne pas se soumettre aux droits de succession qui en découlent.Les droits de succession peuvent être différents selon le statut du défunt au moment de son décès et la présence ou non d’un testament. Dans ce cas, nous pouvons parler de succession ab intestat.
Les biens qui font partie des droits de succession comprennent :
Les principales exonérations sont liées à la situation du défunt ainsi qu’au type de biens transmis, selon certaines conditions.
Si vous êtes concernés par l’une des situations suivantes, vous êtes dispensé de déclaration et donc, exonéré du paiement des droits de successions :
Qui est exonéré des droits de succession ?
Vous êtes automatiquement dispensé du paiements des droits sur la succession si vous héritez d’un défunt :
Vous pourrez bénéficier d’une exonération totale du paiement pour les biens suivants :
Vous pourrez bénéficier d’une exonération partielle pour les biens suivants :
Vous serez exonéré du paiement des droits de succession si vous réalisez un legs à une association ou à une fondation ainsi qu’à l’État ou à un organisme public.
Pour calculer les droits de succession, il faudra, dans un premier temps, procéder à l’estimation de la valeur vénale de tous les biens de la succession, à la date du décès.
L’ensemble des résultats obtenus définissent l’actif brut successoral qui devra être déduit des dettes du défunt pour définir l’actif net.
Vous êtes un héritier ou un légataire du défunt ? Alors vous devrez payer les frais de succession, sauf si vous en êtes exonéré.
Pour payer les droits de succession, vous aurez la possibilité de passer par les moyens suivants :
Oui, il existe des astuces pour payer moins de droits de succession. En effet, vous avez la possibilité d’utiliser des stratégies d’investissements et de planification successorale afin de réduire le montant des droits.
Pour éviter les droits de succession sur un bien immobilier, vous pouvez :
La meilleure façon d’éviter les droits de succession sur un patrimoine financier, c’est de s’assurer que les actifs soient organisés pour qu’ils puissent être transférés directement aux bénéficiaires désignés sans avoir besoin de passer par le processus de succession. Vous pourrez vous servir :
La Financière du Patrimoine vous accompagne dans la planification et la gestion des biens et des actifs lors d’une succession.
Vous aurez la chance de profiter d’un suivi personnalisé.
Obtenez des conseils et des stratégies spécifiques afin que tous les héritiers soient parfaitement protégés et que le patrimoine soit partagé de manière équitable.
Également, nous vous donnerons toutes les informations nécessaires pour que vous puissiez comprendre vos droits et vos responsabilités dans le but que vous preniez les meilleures décisions financières pour protéger vos intérêts.
Pour obtenir toutes les réponses à vos questions, n’hésitez pas à contacter La Financière du Patrimoine.
Nos conseillers se feront un plaisir de vous répondre.
Les frais de succession correspondent aux frais supplémentaires qui peuvent être imputés à un ou plusieurs héritier(s) à la suite d’un décès. Ils sont généralement représentés par des coûts d’administration et de déclaration liés à la succession. Quant aux droits de succession, ils correspondent à des taxes imposées par l’État au moment d’un décès qui sont calculées selon les biens possédés par le défunt.
Non, l’assurance vie ne fait pas partie de la succession. Elle sera versée directement au bénéficiaire désigné par le titulaire par un organisme différent.
Non. Il n’est pas obligatoire de passer par un notaire pour gérer les droits de succession. En revanche, si les biens du défunt étaient importants ou si sa situation maritale était particulière, nous vous recommandons vivement de faire appel à un professionnel.
Non. Vous n’aurez pas à régler les droits de succession avant d’avoir reçu l’héritage.
Oui, les droits de succession doivent être équitables entre les héritiers.
Le plus avantageux fiscalement entre la succession ou la donation dépendra de la situation de chaque individu.
La donation ne rentre pas dans la succession. En effet, la donation est un acte volontaire entre vivants.