Les avantages du déficit foncier pour l’investissement immobilier
En France, la fiscalité est de plus en plus lourde. Le déficit foncier peut s’avérer être une bonne alternative pour les investisseurs qui souhaitent alléger cette pression. Il peut être très intéressant car il permet de réduire, voire d’annuler, les impôts sur les loyers perçus. Voyons voir ensemble les atouts du déficit foncier pour les investisseurs
Le déficit foncier, qu’est-ce que c’est ?
Le propriétaire d’un logement mis en location est en situation de déficit foncier lorsque les charges qu’il supporte, travaux, charges d’entretien, taxe foncière, etc., sont supérieures aux loyers perçus. Il est possible de déduire cette différence de ses revenus globaux, salaires, pensions, autres revenus bancaires, dans la limite de 10 700 € par an.
Supposons qu’un studio vide rapporte 400 € par mois à son propriétaire. Ce dernier recevra 4 800 € par an. Dans le même temps, les charges annuelles sont de 9 000 €, dont 7 000 € sont déductibles. Dans ce cas, le déficit foncier a un taux annuel de 2 200 €.
Si le déficit dépasse 10 700 €, le surloyer constitue une provision, pour les 10 prochaines années, qui réduira chaque année les seuls revenus fonciers. Pour bénéficier du déficit foncier, le propriétaire doit remplir plusieurs conditions :
- Le propriétaire doit être imposé au régime réel : systématique au-delà de 15 000 € de revenus générés, il est facultatif en dessous de ce montant.
- Le logement doit être loué vide à titre d’habitation principale pendant au moins 3 ans.
Quelles sont les dépenses éligibles au déficit foncier ?
Pour être éligibles au déficit foncier, les dépenses doivent appartenir à l’une des catégories suivantes :
- les travaux d’amélioration : Ce sont tous les travaux qui visent à apporter un nouvel élément de confort au logement. Ils concernent les installations de nouveaux sanitaires, l’agrandissement des fenêtres ou la réfection des fondations. Néanmoins, cette catégorie de travaux ne doit pas modifier la structure du bâtiment.
- les travaux de réparation et d’entretien : ils sont destinés à maintenir ou à remettre le logement en bon état pour permettre une utilisation normale, sans en modifier la consistance, l’agencement ou l’équipement d’origine. Il peut s’agir, par exemple, du remplacement de la chaudière, de la réparation de la toiture, des dépenses liées au désamiantage.
- Charges financières liées aux intérêts d’emprunt : il s’agit des intérêts et frais, assurance-vie, frais de dossier, liés aux emprunts contractés pour financer l’acquisition, la construction ou les travaux du logement.
- Les charges liées à l’exploitation du bien : il s’agit des frais de gestion versés aux agences immobilières, des frais de syndic de copropriété, des assurances, des charges de copropriété et de la taxe foncière.
Le fait de disposer d’un plan de gestion de patrimoine professionnel permet de créer un plan financier. Un planificateur aide les investisseurs à calculer leurs dépenses en conséquence. Les gestionnaires de patrimoine possèdent des compétences qui aideront les clients à comprendre leurs besoins et leurs objectifs financiers. Ceux-ci sont pris en compte lors de la formulation des stratégies financières. Ces stratégies financières incluent tout investissement immobilier qui permet à l’investisseur de bénéficier d’un déficit foncier.